Cérémonie commémorative de 7 jours « Bangsokol »

Hommage à SM le Roi Père Norodom Sihanouk

Nous vous partageons quelques photos prises lors de la cérémonie commémorative de 7 jours « Bangsokol » en hommage à Sa Majesté le Roi-Père Norodom Sihanouk qui s’est déroulée le 21 octobre 2012 dans l’enceinte de Vatt Khémararam à Créteil.

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Cérémonie commémorative de 7 jours (Bangsokol)

Cérémonie commémorative de 7 jours (Bangsokol)

Suite au décès de Sa Majesté le Roi-Père Norodom Sihanouk, ex-souverain du Cambodge, survenu le lundi 15 octobre 2012 à Pékin, à l’âge de 90 ans.

Vatt Khémararam s’associe aussi à cette douloureuse événement en organisant une cérémonie commémorative de 7jours « Bangsokol », selon notre tradition bouddhiste, le dimanche 21 octobre 2012 à partir de 9h. dans l’enceinte de Vatt Khémararam.

Evénements relatifs au rapatriement de la « dépouille » de S.M. le Roi-Père Norodom Sihanouk

De l’aéroport internationale de Phnom-Penh jusqu’au Palais Royal 
  • 14h45: Arrivée de la « dépouille » de S.M. le Roi-Père à l’aéroport de Phnom-Penh
  • 15h20: Transfert du cercueil de S.M. le Roi-Père de l’avion spécial sur le « Char en forme de phénix »
  • 15h25: Installation du cercueil de S.M. le Roi-Père sur le « Char en forme de phénix » précédé par le « Char en forme de lion » pour le Grand Patriarche suprême et terminé par le « Char en forme de Naga à trois têtes » pour les moines fermant le cortège funèbre.
  • 16h20: Départ du cortège funèbre de l’aéroport de Phnom Penh
  • Des millions de ses sujets : fonctionnaires, étudiants, lycéens, écoliers et des habitants de Phnom-Penh et des provinces se sont rassemblés tout le long du chemin qui mène au Palais Royal pour rendre hommage à leur défunt bien-aimé Roi-Père.
  • 16h30: Le cortège funèbre passe lentement sur l’avenue de la Fédération de Russie sous les regards des centaines de millier de cambodgiens qui fondent en larmes, notamment, des personnes âgées qui ont vécu à l’époque de Sangkum Reastr Niyum lorsqu’Il était le Chef d’Etat.
  • 16h45 : Le cortège funèbre arrive sur le pont aérien « 7 Janvier »
  • 17h10: Le cortège funèbre arrive devant le monument de l’Indépendance
  • 17h25 : Arrivée du cortège funèbre et installation du cercueil au Palais Royal. Il va être exposé pendant 3 mois pour que la population khmère puisse rendre le dernier hommage au Père de l’Indépendance et de la Nation Khmère.

Le Roi Père Norodom Sihanouk est décédé à l’âge de 89 ans

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L’ancien roi du Cambodge, Norodom Sihanouk, qui a marqué l’histoire de la deuxième partie du XXe siècle et restait vénéré dans son pays après en avoir maintenu l’unité à travers des décennies de guerre, est mort lundi à Pékin Pékin à l’âge de 89 ans.

Tour à tour Premier ministre, chef de l’Etat, monarque dont la vie a épousé tous les drames du Cambodge, le petit homme décrit comme manipulable mais qui aura pourtant prouvé sa remarquable intelligence, est décédé lundi aux alentours de 02H00 du matin (dimanche 18H00 GMT) dans un hôpital de la capitale chinoise.

« Il est mort d’une crise cardiaque », a précisé à l’AFP le collaborateur personnel de Sihanouk, le prince Sisowath Thomico. « Il a été emmené à l’hôpital et est mort peu après », a-t-il ajouté. « C’est douloureux, je suis rempli de chagrin ».

Son fils, le roi Norodom Sihamoni, et le Premier ministre cambodgien Hun Sen ont quitté Phnom Penh en début de journée pour se rendre à Pékin. Les deux hommes se sont étreints sur le tarmac de l’aéroport en versant quelques larmes, avec en arrière-fond des drapeaux du royaume en berne.

La dépouille exposée

La dépouille du « Roi-Père » sera rapatriée mercredi, avant une période de deuil officiel jusqu’au 23 octobre puis trois mois au cours desquels elle sera exposée aux Cambodgiens.

Dans la soirée, environ 200 personnes s’étaient rassemblées devant le palais à Phnom Penh pour écouter des nonnes en robe blanche prier pour l’âme du défunt.

Sihanouk vivait le plus clair de son temps à Pékin depuis quelques années, pour y suivre des traitements médicaux contre le cancer, le diabète et l’hypertension.

Celui dont le règne a été l’un des plus longs d’Asie avait abdiqué en octobre 2004 en faveur de Sihamoni. « Le roi Sihanouk n’appartenait pas à sa famille, il appartenait au peuple cambodgien et à l’histoire », a ajouté le prince Sisowath.

Pékin a déploré la perte d’un « grand ami » et plusieurs autres nations asiatiques ont exprimé leurs condoléances.

Présentant également ses condoléances, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un a asuré que Norodom Sihanouk avait maintenu « l’amitié la plus forte et la plus noble, sans précédent dans l’histoire », avec le fondateur de la Corée du Nord Kim Il-Sung et son fils Kim Jong-Il.

Un monarque qui a traversé le siècle

A Paris, le président François Hollande a exprimé sa « profonde tristesse » après la mort de Sihanouk et salué dans un communiqué « la mémoire d’un grand homme qui a incarné la destinée de son pays et de son peuple dans les épreuves les plus terribles du XXe siècle ».

Le monarque a traversé le siècle, de la colonie française jusqu’au retour de la paix au Cambodge en 1998, en passant par des décennies de guerre civile et le régime des Khmers rouges (1975-1979) responsables de la mort de près de deux millions de Cambodgiens et avec lesquels il avait fait alliance.

Six fois marié – sa dernière épouse, Monique Izzi, est un ancien mannequin d’origine italienne et cambodgienne -, l’héritier des bâtisseurs d’Angkor a eu quatorze enfants, dont cinq tués sous le régime des Khmers rouges de Pol Pot.

Ces dernières années, il utilisait son site internet pour s’exprimer sur sa santé et sur les affaires politiques. En octobre 2009, il avait estimé avoir déjà vécu trop longtemps, évoquant sa longévité comme « un poids insupportable ».

Deux ans plus tard, à l’occasion d’une cérémonie marquant le 20e anniversaire de son retour d’exil, il avait promis à la foule de ne plus partir. Mais en janvier 2012, il quittait à nouveau Phnom Penh pour la Chine pour un énième bilan de santé.

Il avait récemment indiqué vouloir être incinéré et avoir ses cendres conservées dans une urne au palais royal de Phnom Penh. Hasard de l’Histoire, son décès est survenu au dernier jour des festivités annuelles de Pchum Ben au cours desquelles les Cambodgiens honorent les ancêtres.

Extrait Nouvel observateur du 15 octobre 2012